Bouddha

Je souhaite partager avec vous l’histoire de la vie de Bouddha.

Bouddha, de son vrai nom Siddhârtha (l’accomplissement du but) Gautama est né il y a environ 2 milles cinq cents ans,  (500 ans avant Jésus Christ). Sa mère la reine Maya, fut prévenu de sa naissance par rêve,  on lui dit qu’il serait un homme puissant ou un grand sage, elle mourut 1 semaine après sa naissance, il fut élevé par sa tante 2ème épouse de son père. Il a vécu le début de sa vie dans la luxure, car son père, le roi Suddhodana, était sûr que son fils aurait une grande destinée.  Il voulut le combler pour qu’il n’ait pas envie de partir et qu’il le remplace à sa mort. Il se maria à Yashodhara fille de Dandapani un puissant Sakya et eut un fils appelé Rahula. Mais il n’était pas heureux,  il ressentait un vide intérieur.

A ses 29, Il sortit de l’enceinte du palais avec son fidèle cocher, il rencontra lors de 4 sorties, un vieillard, un malade, un mort et un moine errant. A chaque fois il en fut surpris, angoissé,  bouleversé, ému et troublé et s’en retourna à ses appartements. C’est par cela qui comprit que sa vie n’était pas dans son palais, et il décida de partir seul à la rencontre de son destin.

Il vécut ensuite dans la misère avec 5 ascètes, qui étaient persuadés que le jeûne, un mode de vie austère et une certaine maîtrise de la respiration permettait d’atteindre une activité mentale particulièrement intense. Il vécut ainsi pendant 6 ans, cette vie l’affaiblit au plus haut point. Il eut heureusement assez de force pour prendre conscience que cette extrême austérité n’était pas le bon chemin pour parvenir à la connaissance.

Après cela, il resta dans un grand figuier pipal, jusqu’à ce qu’il atteigne l’éveil. Il fut tenté par la tentation, les démons, le désir. Il ne céda pas et atteint l’Illumination,  il est devenu le Bouddha l’éveillé, le Tathagata  » celui qui est venu pour enseigner la loi », le Bien heureux, le Parfait,  le Sublime…il insiste sur le fait qu’il n’est ni un Dieu, ni un messager de Dieu, et que l’illumination est accessible à tous, qu’il faut juste une attention particulière portée à la nature de l’esprit humain.

Le chemin de la sagesse passe au fond de chacun de nous.

Pour remédier à la souffrance (duhkha),  qu’il considère indissociable de la condition humaine,  Bouddha apporte le grand remède, qu’il énonce comme les quatre nobles vérités.

1/ montre que la souffrance est inhérente à la vie. Présente de la naissance à la mort,  elles sont la maladie, la séparation d’avec ceux qu’on aime,  l’impossibilité de satisfaire un désir….

2/ expose les 3 causes principales de la souffrance: le désir,  le manque de maîtrise de soi et l’ignorance.

3/ évoqué la cessation de la souffrance et recommande pour y parvenir d’éliminer le désir, cause d’attachement,  de haine et d’illusion.

4/ décrit la voie à suivre pour éliminer la souffrance,  atteindre la juste connaissance susceptible de mettre un terme au cycle des renaissances (samsara), et parvenir au nirvana.

Le Bouddha est vraiment convaincu que le moi n’est pas une réalité et que l’Univers n’est qu’une illusion: tout existe mais, sur l’action du temps et des circonstances,  tout change constamment.  Et ses réflexions l’on amène à la loi de la causalité. Par la loi de la causalité,  il exposé que chaque aspect de la vie humaine est conditionné par une influence ou un état d’existence antérieure,  le karma.

D’après la vie qu’il vécut, Bouddha est persuadé que la bonne voie passe loin des extrêmes « la voie du milieu »,  pour cela il faut pratiquer la sagesse,  le respect de la morale et la purification de la pensée, une vie de modération, de l’équilibre. Cela implique de voir juste et de penser juste. Le respect de la morale exige l’abstention de tout péché et l’observance du bien grâce à la parole juste, à l’action juste et aux moyens justes d’existence. Purifier sa pensée suppose un effort juste, une attention juste et une concentration juste, autrement dit la pratique de la méditation.

Le Bouddha affirme quand suivant une voie médiane et en appliquant les principes de vie qui en découlent, l’homme se rapproche de la lumière et devient un archat,  un  être libéré du cycle des renaissances prêt à devenir à son tour un Bouddha, dernière renaissance avant d’atteindre la sérénité suprême qui porte le nom de Nirvana.

Le Bouddha nous indique que nous sommes tous des Bouddhas, des êtres suprêmes. Que cela ne dépend que de notre volonté à nous réaliser et à ne pas vivre que les plaisirs de la vie, la simplicité,  la facilité. Que notre réalisation de vie dépende de nos vies consécutives,  que pour atteindre le nirvana c’est un parcours long et fait de multitude de vie de plus en plus sereine, pure. Et que cela seul nous amènera à l’aboutissement de notre voyage.

Pendant plus de 45 ans et jusqu’à sa mort,  Bouddha mendie sa nourriture dans la vallée du Gagné et dispense son savoir à tous ceux qui le souhaitent.

Il fonda la communauté des moines et nonnes bouddhistes,  le Shanghai, afin que ses enseignements se perpétuent après sa disparition.

Les derniers mots de Bouddha furent,  » l’impermanence est la loi universelle. Travailler avec diligence à votre propre salut ».

Moi je le considère comme un grand philosophe, un maître de vie

Je pense que Bouddha voulait nous indiquer qu’il faut vivre sans excès, que nous devons profiter de nos vies. Mais qu’il nous faut vivre dans le respect, l’attention, la sincérité,  la modération, et nous construire intérieurement, que cela seul est la manière de nous réaliser sur terre, pour atteindre le Nirvana. Que pour y arriver il nous faudra plusieurs vies et que c’est en appliquant ces règles de vie que nous pouvons tous devenir des Bouddhas.

Et vous qu’en pensez-vous?

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