J’ai choisi la ligne du milieu selon Bouddha, être juste, le respect et la considération, de tous et de chacun. J’en ai fait ma base de vie, même si je sais que cela n’est pas pour tous. Je me veux respectueuse de ceux qui m’entourent au quotidien, et que je rencontre dans mes déplacements privés ou professionnels.

J’aime la vie et je reconnais la chance que j’ai de vivre en France, ou nous avons de bonnes conditions de vie, tout n’est pas parfait, c’est sûr. Car le facteur humain encore une fois à une place très importante, nous sommes dans une société de profit matérialiste. Ou, si nous ne faisons pas un minimum d’effort pour taire le besoin de bienveillance qui nous habite, nous ne trouverons pas notre place !

Les rendez-vous professionnels, les grandes manifestations qui rassemblent beaucoup de monde, sont impersonnels. Il est souvent difficile de si faire une place, de si sentir à l’aise. Les gens ne se voient pas, du moins ne se regardent pas.

Je prends conscience de cela et j’essaie tant que cela est possible de passer ce moment, mais souvent j’en sors vider et triste, car avec l’âge je ne veux plus de cette indifférence général.

J’avoue préférer les endroits où je peux être sereine, au calme. C’est pour cela que dès que possible, je profite de chez moi ou d’une balade dans un parc pour me retrouver, me ressourcer.

Avoir un endroit où nous nous sentons bien, un lieu qui nous apporte de la sérénité est important pour notre bien-être et pour pouvoir avancer dans l’amour de soi et des autres.

Si nous voulons vivre en société, malgré notre besoin de plénitude, il nous est nécessaire de trouver en nous la force nécessaire pour cela. Même si la course à la réussite, à l’excellence, ne correspond pas à nos convictions, ce sont les caractéristiques de notre monde. La considération et l’attention sont secondaires pour beaucoup, être juste l’est aussi. Ils le deviendront peut-être certainement en fin de vie, ou en cas de maladie grave, qui les repousseront dans leurs retranchements. Pour qu’enfin, une prise de conscience se face tardivement, sur l’importance et la pertinence de vivre, sur cette ligne du milieu.

Donc ne soyons pas frustré du fait que notre société soit ce qu’elle est, chacun avance à sa vitesse, selon son vécu, ses épreuves, pas à pas.

Restons égale à nous-même et apportons l’amour et l’attention qui nous caractérisent à ceux qui nous entourent et qui l’acceptent.