Élever son enfant

Il est clair que le retour à la maison est un grand pas dans l’inconnu. On a le sentiment d’être sur une autre planète, on a envie de douceur et de compréhension face à notre nouvelle vie.

Moi j’ai eu l’impression que le monde avait changé et que j’étais seule au monde, bien que mon mari fût là aussi.  Mais j’étais perdu, il a fallu que je puise au plus profond de moi pour trouver les ressources nécessaires à ces premiers jours à la maison.

Il est préférable de bien se renseigner pendant sa grossesse sur la venue de ce nouvel être.

Avoir les coordonnées d’un bon pédiatre,  de la pmi pour se rassurer ou faire peser son bébé si on s’inquiète de son poids, ainsi qu’un livre sur les enfants.

Et ne surtout pas rester seul face à ses inquiétudes, sa solitude, ses doutes, ses questions.

Les 6 premiers mois, sont ceux où notre bébé est renfermé sur lui et nous, nous sommes son seul repère.

S’il n’a pas de reflux, il dort beaucoup en principe, sinon il pleure souvent à cause des remontées qui lui font mal. Il faut être patient, car c’est un moment très fatigant et décourageant. Il y a aussi les coliques qui peuvent le faire souffrir.

Il faut établir le contact avec lui, par le regard, le sourire et le toucher, l’apaiser, lui chanter des comptines, l’embrasser, pour lui permettre de trouver son rythme, sa place dans son nouveau monde.

Quand il commence à manger un peu solide (compote, purée, soupe…), sont reflux s’il en a, s’atténue.

Il s’ouvre au monde, s’intéresse aux choses autour de lui.

Les mois avenir sont très riches, première dent, quatre pattes, premier mot, premier pas, premier livre, première histoire, etc. il est bon de lui faire aimer les livres.

Il s’en viendra les premières expériences, les premiers désaccords.

Et là, il est important de comprendre que votre rôle de guide est primordial pour votre enfant.

« La première fois » est un acte important, la première fois qu’il agit et comment il agit détermine sa façon d’être face à un événement bon ou mauvais. Un enfant découvre la vie petit à petit, il se forge son caractère tout en grandissant.

Il ne sait rien au début de sa vie et apprend petit à petit. Ses expériences lui permettent de se forger son caractère, ou du moins sa manière d’être.  S’il a une réaction de colère, d’impatience suite à un événement. Il vous faut absolument lui apprendre à relativiser, sur cet événement. Il est plus que nécessaire, qu’il comprenne que cela n’est pas grave et qu’il prenne du recul sur cet événement.

Il est évident que vous ne pouvez l’aider, que si vous aussi vous savez relativiser. S’il vous voit vous fâcher, vous énerver à tout bout de champs, vous ne serez pas crédible et il ne recevra pas votre message.

Pour que cela fonctionne, il faut que vous ayez une « zen attitude » face aux événements de votre vie.

Le rire est une façon de dédramatiser une situation, un enfant qui oublie pourquoi il n’est pas content, en éclatant de rire, c’est très agréable.

J’ai toujours fait en sorte de faire rire mes enfants quand ils étaient petits. Je faisais des grimaces, je jouais avec eux à « COUCOU », je les chatouillais.

Dès la première fois qu’ils ont montré un signe de colère, j’ai parlé avec eux en leur expliquant qu’ils ont le droit d’être fatigué, pas d’accord, pas content, mais qu’ils ne peuvent pas me le faire savoir avec colère. Que je les aime et que je suis prête à les écouter, à en parler avec eux mais calmement

Un enfant qui a la chance de vivre un tel enseignement depuis toujours, sera en principe outillé dans sa vie face aux épreuves rencontrées.

Je dis en principe, car notre éducation et ce qu’on transmet à nos enfants sont très importants. Mais malgré tout l’amour et l’attention donné à sa descendance, il arrive des fois qu’ils réagissent aux interférences extérieures et qu’ils semblent nous échapper.

Alors on prend conscience qu’il est une personne à part entièrement et qu’il a aussi des opinions différentes.

Il faut leur faire confiance et parler avec eux sans leur imposer notre façon de voir.  Être présent, un ami, pas seulement un parent, un confident, pour les amener à échanger avec nous sur ce qu’ils vivent, leurs incompréhensions, leurs inquiétudes.

Car dans cette opposition ils se cherchent, ils se construisent.

Les choses ne sont pas forcément simples et nous n’allons pas tous dans la même direction. Ce qui est rouge pour certains et bleu pour d’autres et la seule chose importante et de se construire dans l’amour, le respect mutuelle.

En guidant nos enfants, pour qu’ils puissent s’accomplir dans leur vie, en leur apprenant à relativiser sur les épreuves qu’ils rencontrent dès leur jeune âge. Ainsi qu’à respecter les autres, en les respectant aussi et en leur donnant les bases du savoir-vivre tous unis. Afin qu’ils vivent leur vie dans le bien être, et pour devenir plus tard des adultes accomplis, bien dans leur corps et dans leur tête.

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