Un jour où je conduisais mon fils à son cours de guitare et ou bien sûr nous étions en retard et que la circulation était bloquée.

Donc un peu stressée et pas sereine du tout! Je vis sur le trottoir avec sa fille. La jeune fille était secoué de mouvements involontaires, je les regardais, attristée et cela m’a apaisé pour le coup.

Soudainement il y eu un coup sur la vitre de ma voiture, en regardant dans mon rétroviseur je vis la fille et sa mère.

Elles me faisaient signe, inquiète et intriguée, j’ai descendu la fenêtre et la mère m’a demandé si je pouvais les aider.

Sa fille avait besoin de ses médicaments et le bus n’arrivait pas.

Elles allaient dans ma direction, j’ai décidé de les accompagner.

La mère me remercia, elle m’expliqua que sa fille avait un traitement, mais qu’elle était sortie sans le prendre.

Que quand elle le prenait ça va, mais que là elle avait oublié. Elles sortaient de l’hôpital et que sa fille avait commencé à se sentir mal, car la foule la stressait.

Qu’elle ne sortait pas beaucoup, mais que de temps en temps elle la faisait faire un petit tour, car cela faisait 4 ans que sa fille était comme ça.

Sa fille avait fait une dépression et le médicament qu’on lui avait donné avait causé un problème neurologique.

Que depuis les médecins n’avait pas trouvé la solution pour la soigner.

Cette pauvre femme était à bout, elle espérait qu’un jour cela s’arrête.

Je lui ai conseillé de faire faire à sa fille, de la relaxation consciente, ou du yoga, pour qu’elle puisse apprendre à gérer les épisodes de stress. Que cela ne pouvait que lui être bénéfique.

Je les ai déposés chez eux, la mère m’a bénie et la fille m’a dit  » merci madame vous m’avez sauvé la vie ». Je leur dis que c’était normal de les avoir accompagnés et j’a souhaité du courage à la mère et à la fille de prendre soin d’elle.

Je repris ma route, heureuse de cette rencontre et d’avoir pu les aider.

j’étais triste, que le soin d’une simple dépression ait pu rendre cette jeune fille handicapé.

Je poussais ma réflexion à me mettre à la place de la mère et je me suis demandé,

comment je vivrais cela si cela m’arrivait.

Comment vit-on si notre enfant, jusque-là en bonne santé, se retrouve par le soin d’une maladie handicapé par la prise de médicament?