Maîtriser nos émotions et se nourrir d’eux, ce n’est pas les refouler et devenir froid et distant.

C’est savoir nommer nos sentiments, quand nous sommes sous l’emprise de la colère, de la tristesse, de la peur, afin de les comprendre.

Être maître de soi, c’est savoir ce qui se passe en nous, prendre conscience de notre état, afin de garder le contrôle en nous.

Les soucis, les événements de nos vies, les rencontres et les épreuves, nous malmènent souvent.

Certaines personnes disent ne pas pouvoir se contrôler, ils disent être comme ça et que ce n’est pas autrement. J’avoue ne jamais avoir compris pourquoi ils pensaient ne pas pouvoir évoluer face à cela. Car en numérologie, on voit que toute lacune est là pour pouvoir être travaillée.

Que le seul moyen d’évoluer et de réussir à grandir face à nos faiblesses.

Jean Louis Lascoux*, nomme ce comportement « Fataliste fonctionnel ». Pour lui ces personnes pensent que leur comportement est une fatalité et que s’ils réagissent mal à un évènement, c’est que c’est l’autre qui est responsable de cela. Et s’ils perdent pied, ils ne sont responsables de rien!

La non-maîtrise des sentiments, nous amène souvent à un conflit. Nous amplifions souvent une situation, car notre état émotionnel est tel que nous n’arrivons pas à prendre les choses avec recul. Nous les prenons de plein fouet, nous ne savons pas faire autrement, car c’est notre seule manière de réagir. Nous le faisons depuis toujours et c’est devenu un reflex.

Si nous arrivions à prendre du recul, à aller chez l’autre pour essayer de comprendre.

Si nous voyons l’autre, vraiment. Juste un être humain comme nous, avec son histoire à lui, comme nous avons la nôtre.

Si nous ressentons la joie d’être en vie, de pouvoir aller et venir en liberté, de faire des rencontres.

Si nous nous nourrissons de tous les sentiments positifs, la joie, le bonheur, que nous les ressentons en nous. Que nous apprécions le bien qu’ils font en nous.

Si nous prenions conscience, que plus nous nous imprégnons, habillons de nos sentiments positifs, nos vies s’en trouvent embellies.

*Jean Louis Lascoux est président de l’école professionnelle de médiation et de la négociation (EPMN).